Confiance a répondu à notre invitation et partage son expérience du baptême reçu à Pâques. Elle est venue avec sa fille, Marie, arrivée du Cameroun depuis peu et dont la présence est intimement liée au baptême de sa maman.
Confiance : Beaucoup de problèmes paraissent sans solution, et celui de ma fille en était un.
Depuis 5 ans Confiance souhaitait la faire venir du Cameroun en France mais le dossier de rapprochement familial n’avançait pas.
C : J’en ai parlé avec ma petite Marie et elle m’a dit : « Dieu t’entend et si tu reçois le corps du Christ il t’entendra encore plus. »
Confiance se confie alors au Seigneur dans la prière. Elle n’est pas baptisée et décide de frapper à la porte de la paroisse pour demander le baptême.
Elle fait l’expérience de la force de la prière avec sa fille Marie. L’enfant, quelques années plus tôt, devait être opérée d’urgence pour un problème intestinal grave. Confiance qui était déjà en France, redoutait beaucoup cette opération, «comme toutes les mamans » nous dit-elle.
Elle a prie et dans ses prières elle a entendu ces paroles: « Heureux celui qui croit sans avoir vu, celui qui croit en moi aura la vie éternelle, l’opération sera annulée au nom du sang de Jésus ».
Elle est sidérée : le jour de l’opération, on l’a appellée du Cameroun. Il n’était plus question d’opération. Le chirurgien qui allait opérer, après auscultation et radio, avait décidé de ne plus opérer Marie. Pas d’explication.
C : Le docteur, c’est lui qui soigne, le Seigneur, c’est lui qui guérit.
Newsletter : Qu’est ce qui a changé dans votre vie depuis le début de votre cheminement vers le baptême ?
C : Le dossier de rapprochement familial s’est débloqué et a abouti. Ma fille Marie a pu être présente à mon baptême. Et puis j’ai eu ce C.D.D. que j’attendais dans mon travail. Pour moi, personnellement, je ressens des changements. Avant j’étais trop tendue, je me fâchais trop vite. Maintenant, je suis plus paisible. Dans mon travail, j’essaie de mettre la paix, je prie quand il y a des tensions. Et j’ai beaucoup de visions alors je prie le Seigneur pour beaucoup de personnes, et pour ma famille.
NL : Que souhaiteriez-vous dire à ceux et celles qui liront votre témoignage?
C : Je leur souhaite de faire l’expérience de suivre le chemin de Jésus et de voir ce que le Seigneur est capable de faire.
En attendant de pouvoir aller au Cameroun où elle souhaite faire dire une messe à la cathédrale et témoigner pour les grâces reçues, Confiance a avec elle ce chapelet des « mille mercis » qu’elle égraine tout au long de ses journées pour dire son merci au Seigneur.
Propos recueillis par JF Prévost
