Composter les déchets végétaux du jardin et de la cuisine, ça n’est en fait pas si facile que ça (en vrac : nuisance des mouchettes, risque de pourrissement si l’équilibre entre les déchets « verts » et les déchets « bruns » n’est pas bon, risque d’asséchement dans le sens inverse…). Il vaut mieux le dire pour éviter les déconvenues. Mais, quand ça marche, c’est très satisfaisant ! Ensuite, de deux choses l’une : ou l’on souhaite simplement se débarrasser de la part biodégradable de ses déchets (épluchures de légumes et de fruits, fleurs fanées, taille au jardin, tonte…), et on fait un gros tas au fond du jardin, point. C’est un calcul avisé, car le temps viendra certainement où chacun paiera en fonction du poids de ses poubelles. Ou alors, on pense à notre sœur la terre, on pense accueil et don, et non extraction, profit et calcul, et on rend à la terre, à la petite et belle mesure de nos foyers, de nos cuisines et de nos jardins, ce qu’elle nous a donné, en faisant un bon compost qui régalera des milliers de bébêtes pas bien jolies mais on s’en fiche, et qui enrichira la terre quand il sera « mûr ». Les sites internet abondent sur le sujet, les municipalités proposent des formations (Carrières et Houilles): c’est le premier pas qui coûte. Et si vous habitez en appartement, vous avez peut-être la chance d’avoir près de chez vous un composteur partagé : il y en a 57 à Houilles, et quelques-uns à Carrières. Et à part ça, vos poules vont bien ?


Allez, un petit geste laudato si ? 

Agnes Mannooretonil

Mains terre Paroisse Houillescarrières