Elle était si drôle, cette vidéo (déjà reçue par les copines, le beauf, belle-maman, une collègue qui craque en télétravail…) ; et puis celle-ci, tellement émouvante ; et cette autre encore, stupéfiante. Elle est d’ailleurs devenue virale…Tiens, « viral », on connaît ce mot, et on connaît aussi ce problème ! Quand on clique sans y penser pour « partager » un contenu numérique, on croit partager quelque chose de soi, l’émotion qu’on a ressentie, une idée qui compte pour nous et que cette photo ou cette video nous paraissent refléter. En réalité, on fait un peu ce qu’on fait avec un virus : on le transmet, sans y réfléchir, et sans mesurer les conséquences de ce qui est une contamination, bien plus qu’un partage. Ces « partages » de contenu numérique ont un coût environnemental énorme, chaque téléchargement générant sa brave petite part de pollution. C’est ce qu’on appelle la pollution numérique (et il y a tout plein de petits gestes à faire pour la réduire ). Rien que pour ça, ça vaut la peine de réfréner ces envies de clic. Mais il y a plus : alors que nous entrons dans le Carême, réfléchissons à ce que partager veut vraiment dire. Si nous voulons parler de quelque chose qui nous a touché, apprenons à nous engager davantage que par un « simple clic », à nous dire par des mots que nous assemblerons nous-mêmes, par une histoire qui sera pour l’autre un cadeau, et qui nous mettra, profondément, en relation. 

 

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Allez, un petit geste laudato si ? 

Iphone:vidéo Paroisse houillescarrières