Le mot de la semaine par le Père Eric Courtois

19 Jan 2020

Quel rapport entre cet enfant et l’agneau ? Leurs points communs sont l’innocence et le don. L’expression « innocent comme un agneau » s’applique parfaitement à Jésus qui n’a jamais eu de complicité, ni enfant ni adulte, avec le péché ou le mal. Et, par ailleurs, l’agneau est l’animal qui ne cesse de donner sa toison pour nous vêtir, avant d’être mis à mort pour nous nourrir. C’est ce que fera Jésus qui sera livré pour nous. De telle sorte qu’il y a plus qu’un simple rapprochement entre l’enfant et l’agneau. On peut dire en toute vérité : « l’enfant est l’agneau ».C’est ce que dit Jean-Baptiste au baptême ; c’est ce que nous entendons aussi avant de communier : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Puisque nous sommes invités au festin des noces de l’Agneau, heureux sommes-nous si le temps ordinaire dans lequel nous entrons, si notre vie de chaque jour nous permet de développer la réponse que nous faisons alors : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri ! ».

Père Eric Courtois