L’équipe Unis par le Christ vous invite à la rejoindre.
Au sein de la paroisse, il existe une grande variété de sensibilités religieuses, notamment liturgiques, mais aussi spirituelles. Elles sont surtout une richesse et parfois source de tensions. Afin d’apprendre à nous connaître en partageant sur ce que ces richesses nous apportent et pour nous mener vers une vie plus fraternelle, en vérité et simplicité, nous avons créé une équipe Unis par le Christ. Nous vous proposons 5 petits déjeuners dans l’année, à 9h30 le dimanche matin à Béthanie. Chacun sera autour d’un thème défini :
- A genoux, debout, assis : le corps aussi prie pendant la messe : 24 novembre 2024
- Communion dans la main, dans la bouche : un acte qui dit une relation : 12 janvier 2025
- Le latin dans l’ordinaire de la messe : pourquoi, comment ? 16 mars 2025
- La présence des enfants à la messe : le service de l’autel (garçons, filles), la lecture de la Parole : 11 mai 2025-
- Le choix du credo : 22 juin 2025
Au choix, vous pouvez venir à une seule ou à plusieurs de ces rencontres.
Choisissez les thèmes qui vous tiennent à cœur et inscrivez-vous sur les fiches à disposition à l’entrée des églises ou contacter Magalie au 06 64 90 85 28.
Pour un partage plus riche, certains seront choisis pour témoigner de leur sensibilité.
Ce groupe ne sera pas un groupe de débat ;
il ne s’agira pas de se convaincre les uns les autres du bien fondé de notre pratique personnelle, mais de s’écouter et de faire connaissance.
Un retour anonyme est prévu dans le lien et lors d’une soirée le 25 juin 2025.
Magalie, Michel et Agnès
Les fruits du premier petit-déjeuner Unis par le Christ
L’objectif de cette équipe, est de réunir quelques paroissiens de sensibilités différentes, pour échanger autour de ce qu’ils vivent durant la messe. Pour cette première rencontre, nous avons partagé autour du thème :
A genoux, assis, debout, le corps aussi prie durant la messe.
Prier avec son corps
Pour certains, prier avec le corps n’est pas naturel, pour d’autres cela est le fruit d’une réflexion ou d’un besoin. Et pour d’autres encore, il s’agit de la continuité de ce que leurs parents leur ont transmis durant l’enfance. Pour beaucoup de participants, la position du corps et les gestes accompagnant leurs prières ont grande importance.
Prière eucharistique
Alors que durant la prière eucharistique, l’un préférera se mettre à genoux parce que c’est ce qui est le plus naturel pour lui, une autre s’agenouillera car c’est pour elle : « la meilleure façon de se concentrer sur l’essentiel de la messe et d’adorer ce petit morceau de pain qui va devenir le corps du Christ ».
S’agenouiller permet aussi de se relever pour chanter le Seigneur. D’autres vont préférer s’asseoir pour pouvoir intérioriser au mieux ce qu’ils ont reçu pendant la communion : « être dans un cœur à cœur avec le Christ et se préparer ainsi à partir pour toute la semaine à venir ».
D’autres encore vont préférer rester debout : « Mon corps habite pleinement ma prière. Après la communion, ce que je reçois est tellement plus grand que moi, que c’est comme si tout allait craquer, alors je reste debout ».
Notre Père
Pour le Notre Père, là encore, les gestes sont différents et chaque participant y met une signification. Si certains ne se servent pas de leurs mains, d’autres tiennent celles de leurs proches, car c’est pour eux un moyen de se rapprocher, de se reconnecter les uns aux autres, de se rappeler que l’on se dit pardon.
D’autres encore lèvent les mains en signe de louange ou les tiennes en creux en signe de demande ou prêtes à recevoir ce que le Seigneur a à leur donner.
Le Notre Père est pour une autre des participantes l’occasion de se sentir rassurée, connectée au monde invisible, au Seigneur et aux défunts.
Le groupe a également noté que depuis quelques temps, nombreux sont ceux qui se relèvent lorsque le ciboire retourne au tabernacle. Certains des participants ont expliqué qu’il s’agissait pour eux d’une forme de salut. D’autres en revanche s’interrogent sur ce geste qui ne clôture pourtant pas la messe.
Nous avons également abordé l’uniformité des gestes des servants d’autel ou de certaines équipes cathé. Pour certains l’unité est importante, car elle apporte une harmonie, une beauté favorisant la prière alors que pour d’autres c’est perturbant, car on peut s’interroger sur le besoin ressenti par chaque enfant. Ce sujet fera probablement l’objet d’un petit-déjeuner l’année prochaine.
Dans l’ensemble, le groupe se réjouit que dans notre paroisse toutes les sensibilités cohabitent et que chacun puisse avoir un geste signifiant.
Pourtant, plusieurs d’entre nous déplorent le sentiment dommageable de se sentir jugé d’après l’attitude de notre corps lorsque l’on est en prière et les blessures que peuvent engendrer les critiques à la fin de la messe sur tel ou telle attitudes.
Ce qui ressort de ce premier échange, c’est qu’au-delà des habitudes et des traditions, les gestes accomplis permettent à un grand nombre d’accompagner leur prière. Pour bon nombre de participants ce sont des gestes choisis profondément, naturels et qui ne sont pas codifiés par l’éducation, mais par le besoin d’intériorité et de communication avec le Christ.
