À Noël, nous accueillons Jésus-Christ, Prince de la paix. Pour cette raison, l’Avent et le temps de Noël sont des périodes où nous prions intensément pour la paix. Les conflits et les attentats récents renouvellent l’urgence de cette prière. Nous prions d’ailleurs régulièrement pour cela lors de la prière universelle le dimanche à la messe.
Prier pour la paix est souvent compris comme une prière générale pour la paix dans le monde et pour les responsables politiques ; comme une intention extérieure et lointaine. Il faut le reconnaître, pour la paix dans les conflits internationaux, à notre échelle, nous ne pouvons pas grand-chose. Nous pouvons prier, et nous le faisons.
Pour nous, pour tout un chacun, l’enjeu personnel de la paix se trouve dans nos relations quotidiennes. Non pas sous la forme d’arrêt de la guerre, mais dans la manière dont nous réagissons aux provocations, aux agacements, aux contrariétés, aux injustices, aux conflits de personnes. Dans la manière dont nous apaisons les tensions et ne les attisons pas. Il y a un véritable enjeu pour nos familles, notre entourage et pour notre communauté paroissiale.
Pendant l’Avent, nous nous préparons à accueillir le Prince de la paix, le Fils de Dieu. Redécouvrons pour nous-même la septième béatitude : « Heureux les artisans de paix, ils seront appelés Fils de Dieu » !
