Cette semaine, notre évêque vient à la rencontre de notre communauté paroissiale et de nos quatre clochers. Il rencontrera également les acteurs de la vie civile, les maires et les associations. 

Et comme dans le récit de la Samaritaine, il vient demeurer chez nous pendant quatre jours. 

Le nombre des rencontres qui lui sont proposées est tellement important qu’il n’est pas possible ici d’en donner la liste. Alors que pouvons-nous en dire ?

La préparation de ces rencontres a été un beau moment de partage entre les participants. Nous avons pris le temps de nous poser pour regarder ensemble les fruits que produisent nos services et nos actions, pour partager ce qui nous fait vivre et tenir en Église, et aussi, pour dire nos questions, nos attentes pour les temps à venir.

Nous aurons l’occasion d’échanger avec lui jeudi soir, le 16 mars, à partir de 20h30 à Béthanie.

Quelles sont les dispositions à attendre de notre évêque ? Eh bien, le Vatican indique simplement : « Prenant pour modèle Jésus, le bon Pasteur, il se présentera aux fidèles non pas « avec le prestige de la parole » (1 Co 2, 1), ni avec des démonstrations d’efficacité, mais plutôt revêtu d’humilité de bonté, s’intéressant aux personnes, capable d’écouter et de se faire comprendre. » 

Gageons que ces moments partagés seront pour lui comme pour nous, une occasion de « raviver les énergies des artisans de l’Évangile, et d’inviter tous les fidèles à un renouveau de leur vie chrétienne ».

En préparant cet éditorial, j’ai lu cet article, et j’ai pensé à chacun de nous. 

Il s’agit d’une question posée à Adrien Candiard, frère dominicain, sur la manière de « réussir son Carême », voici sa réponse : « Je ne sais pas si on peut le rater, je ne sais pas non plus si on peut le réussir. Si on fait du Carême un effort héroïque, on a tout raté. La vie spirituelle n’est pas un jeu vidéo dans lequel on passe de niveau en niveau, en maîtrisant les données du jeu. La vie spirituelle consiste à laisser faire l’Esprit Saint en nous. »

Alors, que ce même Esprit souffle dans nos vies de chaque jour, pour nous aider à transformer le monde en devenant les disciples que le Seigneur attend.

Michel Berdah